Petit partage sur « l’art » d’être parent.

Bonne nouvelle : Il n’y a pas de bons ou mauvais parents, nous faisons tout ce que nous pouvons pour être parents, avec notre histoire, notre vécu, notre expérience avec nos propres parents ou nos figures parentales.

Avec cette phrase on en fini avec cette pression d’être « un bon parent », ce perfectionnisme constant que l’on s’inflige et le regard des autres qui s’impose à nous. Il n’y a pas de règles, pas de mode d’emploi… juste « être ».

Nous devenons responsable d’un petit être innocent pour lequel nous représentons « le roc » sur lequel il se construit, il s’ouvre au monde, se déploie et finalement s’envole. C’est une vraie responsabilité de toute une vie, on ne s’en rend pas vraiment compte tant qu’on ne l’a pas encore prit dans ses bras, regardé, senti, touché, embrassé, et déjà avec tant d’amour.

Les meilleurs ingrédients sont : l’amour inconditionnel, la communication, la patience, le rire, le jeu, le sommeil, l’énergie vitale, la tolérance, la culture générale, l’ouverture d’esprit, le cadre, les règles …

Cependant il se peut que ces ingrédients ne soient pas tous présents en nous, à cela viennent se rajouter des schémas répétitifs, acquis de manière inconsciente comme la compétition, le retrait, le mensonge, ne pas parler ou trop parler, se victimiser, se battre pour tout ou pour rien, se sentir frustré, jaloux….ils nous empêchent d’accéder à la meilleure version de nous mêmes et de causes à effets à être les meilleurs parents possible.

Une fois que la conscience de ces schémas est là, qu’est ce que nous en faisons? Deux solutions se présentent à nous.

Une, on peut rester dans cet état de conscience, ne rien mettre en place pour évoluer, pour changer. En effet, rester dans cette zone de confort n’améliore pas notre relation à notre enfant mais peut la rendre compliquée car avec son tempérament et sa personnalité, notre enfant, en prenant de l’autonomie, et en s’affirmant…nous amène à sortir de cette zone et les conflits commencent.

Deux, on commence une introspection, une réflexion sur soi, sur notre enfant, notre famille, nos valeurs éducatives, sur ce qu’on aimerait voir changer.

C’est là que la Gestalt thérapie intervient,  car elle permet d’aller chercher les émotions vécues, les regards, les paroles, les situations, les évènements..qui nous ont fait grandir. Elle permet de les amener au présent, ici et maintenant, de les revisiter, et surtout les réparer. 

Notre thérapeute devient « notre roc », notre père, notre mère ou figure parentale, avec lequel toutes ces émotions peuvent être évoquées, évacuées, réparées. 

Dans le cabinet de notre Gestalt thérapeute, nous pouvons parler en toute sincérité, de nos doutes sur notre rôle de parent à venir ou en cours. Les outils de la Gestalt nous permettent de mettre des mots sur ces schémas répétitifs et tout ce qui en découle de « dysfonctionnel ».

Ainsi nous passons de parent « désorganisé » à parent « équilibré, régulé ». C’est alors que nous devenons totalement prêt à « Être » LA meilleure version de nous-même,  mais surtout un bon parent.

A contrario de ce profil tumultueux, si nous avons un « socle » familial qui nous a permis d’être équilibré, de gérer au mieux nos émotions, notre communication et que l’arrivée d’un enfant ne pose pas de problèmes ou de cas de conscience, alors on peut quand même commencer une thérapie car il n’est pas nécessaire que cela aille mal pour consulter, parfois il y a juste des petits nettoyages à faire pour aller encore mieux.

(J’évoque ici les parents qui n’ont pas de troubles psycho-pathologiques, c’est un autre sujet).​